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Inauguration du square Georges Abbachi, à Saint-Ouen
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Retour en images sur l’inauguration du square Georges Abbachi (anciennement square Helbronner), le samedi 7 octobre au matin dans la commune de Saint-Ouen où il fut conseiller municipal en 1951 (mandat de M. Fernand Lefort), puis adjoint au maire à partir de 1964 (Mme Paulette Jost).
Né le 7 mars 1924 à Paris, Georges entra dès l’âge de 14 ans à la Jeunesse Communiste, où il se lia d’amitié avec Guy Môquet. Très tôt, il travailla comme manœuvre à la Société Française de Constructions Aéronautiques, à Pantin, puis comme garçon-couvreur chez Seuralite, à Paris. Juste avant-guerre, il obtint un CAP d’ajusteur, et entra dans une entreprise d’aviation, dont l’usine fut déplacée en province.
Avec son copain Guy Môquet, il milita aux Jeunesses Communistes du XVIIe arrondissement de Paris, contre la montée du fascisme. Lui aussi fut arrêté, sur dénonciation dès juillet 1941, en raison de ses actions contre l’occupant nazi. Condamné à trois ans et demi de prison, il fut successivement détenu à Fresnes, Poissy, Voves, Pithiviers, puis à l’Île-de-Ré, d’où il allait être libéré le 3 décembre 1944 seulement.
Après-guerre, il retrouva un emploi d’ajusteur à l’usine La Valette-Bosch de Saint-Ouen. Il fut élu secrétaire du syndicat des Métaux dans cette même ville, de 1950 à 1957, puis secrétaire de l’Union locale CGT, de 1957 à 1964.
Pour nous, Georges fut surtout un ancien résistant engagé dans le travail de mémoire. Au sein de notre Amicale, dont il fut le secrétaire dévoué, de 1983 à 2010, mais aussi au comité national de la FNDIRP. Nombreuses furent ses interventions, notamment auprès des jeunes collégiens.
(c) Manon Chemineau
Nommé à l’ordre national du mérite chevalier puis officier, il était en attente de sa nomination officier de la Légion d’honneur.
Il s’est éteint le 18 juillet 2013 en Vendée. Dix ans plus tard, un juste hommage lui est rendu avec cette plaque portant son nom, dans cette ville au développement de laquelle il a contribué, devant des élus reconnaissants et des représentants de notre (« son ») Amicale.
Pour télécharger le discours de l’ancienne maire Paulette Fost (dont Georges fut l’adjoint), cliquer HOMMAGE A GEORGES ABBACHI. (Seul le prononcé fait foi.)