JORISSEN Jacques, 23 ans

NOM – Prénom : JORISSEN Jacques
DATE DE NAISSANCE : 27 mai 1918
LIEU DE NAISSANCE : Paris 17ème
PROFESSION : Peintre en bâtiment
DATE D’ARRESTATION : 6 novembre 1940
PRISONS & CAMPS : Santé, Châteaubriant
DATE DE LIBÉRATION : Inconnue
DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 23 avril 1942 à Nantes
1er lieu d’inhumation : Cimetière de Saint-Malo des 3 Fontaines (Loire Inférieure)
2ème lieu d’inhumation : Cimetière de Drancy (Carré des Fusillés)

RESPONSABILITÉS :
Avant la guerre :
Participe à la vie associative de la commune de Drancy.
Adhère au mouvement de la Jeunesse communiste.
Se marie avec une jeune fille militante de l’Union des Jeunes Filles de France.
Pendant la guerre : Édition par les Jeunes de journaux clandestins qui décriront les pages de la Résistance sur Drancy.
C’est au cours de ce travail clandestin, que Jacques imprime sur sa vieille Ronéo le matériel antinazi.
Marié depuis 6 mois, dénoncé, il est arrêté le 6 novembre 1940. Condamné à 6 mois de prison, il est dirigé sur la prison de la Santé.
Sa peine terminée, il ne connaitra pas la liberté. Il est conduit au camp de Choisel à Châteaubriant.
Lors d’une désignation d’otages dans le camp, il sera fusillé le 23 avril 1942, en même temps que trois jeunes, ses amis, dont Simon BRONSZTEIN, également jeune Drancéen.

BRONSTEIN Simon, 23 ans

NOM – Prénom : BRONSZTEIN Simon
DATE DE NAISSANCE : 23 janvier 1918
LIEU DE NAISSANCE : Crectamour (Pologne)
PROFESSION : Fils du Rabbin de Drancy
DATE D’ARRESTATION : 13 août 1941 lors d’une manifestation à Richelieu Drouot à Paris
PRISONS & CAMPS : Santé – Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 23 avril 1942 à Nantes

RESPONSABILITES : Militant des Jeunesses communistes de Drancy._ Son père, sa mère, sa sœur et ses 2 frères furent exterminés en déportation. .
- 1er lieu d’inhumation : ?
- 2ème lieu d’inhumation : Cimetière de Drancy

CARIO Henri, 30 ans

NOM – Prénom : CARIO Henri
DATE DE NAISSANCE : 28 Août 1911
LIEU DE NAISSANCE : Scaër de Carhaix
PROFESSION :
DATE D’ARRESTATION : 21 février 1941
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 23 avril 1942 à Nantes

RESPONSABILITES : Militant communiste. Participe aux brigades internationales en Espagne._ Blessé._ Propagandiste des publications de la Résistance.
- 1er lieu d’inhumation : ?
- 2ème lieu d’inhumation : Carhaix

GARBARTZ Marius, 20 ans

NOM – Prénom : GARBARZ Marcus
DATE DE NAISSANCE : 13 Mai 1921
LIEU DE NAISSANCE : Dortmund (Allemagne)
PROFESSION : Tourneur
DATE D’ARRESTATION : Septembre 1940 à Montreuil
PRISONS & CAMPS : Santé – Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 29 avril 1942 à Nantes (Forêt de Teillay)

RESPONSABILITES : Membre des Jeunesses Communistes en 1938 à Montreuil._ Ouvrier aux usines Renault._ Après son arrestation, condamné à 9 mois de prison au camp de Châteaubriant, il refuse les conditions des occupants pour sa libération, à savoir qu’il parte travailler en Allemagne..
- 1er lieu d’inhumation : Saint-Marc Du Desert
- 2ème lieu d’inhumation : Cimetière de Montreuil (93)

TOMPOUSKY Georges, 22 ans

NOM – Prénom : TOMPOUSKI Georges
DATE DE NAISSANCE : 9 Août 1919
LIEU DE NAISSANCE : Paris
PROFESSION : Pâtissier- Licencié de son emploi, entre à l’école professionnelle des métaux
DATE D’ARRESTATION : 6 novembre 1940
PRISONS & CAMPS : Fresnes – Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 29 avril 1942 à Nantes (Forêt de Teillay)

RESPONSABILITES : Reconstitue les Jeunesses Communistes pour Paris avec Guy Môquet._ Distribue des tracts contre l’occupation._ Pupille de la Nation. Mobilisé en 1940- Il s’évade à Dijon et est repris aussitôt.

- 1er lieu d’inhumation : Saint-Mars Du Desert

DOUVILLEZ Robert, 25 ans

NOM – Prénom : DOUVILLEZ Robert
DATE DE NAISSANCE : 3 Août 1917
LIEU DE NAISSANCE : Nogent Sur Oise
PROFESSION : Electricien à Bondy
DATE D’ARRESTATION : 2 Août 1940
PRISONS & CAMPS : Prisons de la Santé et Fresnes et Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 7 mars 1942 à Nantes

RESPONSABILITES :
- 1er lieu d’inhumation : Sa sœur et six autres membres de sa famille avaient été arrêtés avant lui par la gestapo._ Arrêté en août 1940 sur le marché de Bondy pour avoir appelé la population à résister._ Condamné le 15 novembre 1940 à 10 mois de prison. Le 12 juin 1941, direction camp de Choisel.
- 1er lieu d’inhumation : Notre-Dame Des Landes

FELDMANN Armand, 23 ans

NOM – Prénom : FELDMANN Armand
DATE DE NAISSANCE : 23 Août 1919
LIEU DE NAISSANCE : Varsovie
PROFESSION : Pâtissier
DATE D’ARRESTATION : 24 janvier 1941
PRISONS & CAMPS :Santé et Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 7 mars 1942 à Nantes

RESPONSABILITES : Militant des Jeunesses communistes à Paris 12ème._ Son jeune frère, handicapé, mourut en déportation à Auschwitz à l’âge de 17 ans (arrêté le même jour qu’Armand)._ Le 1er jugement rendu le 30 mai 1941 condamne Armand à plusieurs mois de prison._ Un jugement d’appel aurait dû intervenir en 1942._ Transféré de la Santé au dépôt puis à Châteaubriant.
- 1er lieu d’inhumation : Notre-Dame Des Landes

PERROUAULT René, 45 ans

NOM – Prénom : PERROUAULT René
DATE DE NAISSANCE : 27 octobre 1887
LIEU DE NAISSANCE : Paris
PROFESSION : Tourneur
DATE D’ARRESTATION :
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 Décembre 1941 à la Blisière.

RESPONSABILITES :
Militant syndical chevronné, il dirigeait la Fédération CGT des produits chimiques._ Au camp il a été un de ceux qui ont fait le plus pour l’Education._ Son message : « Quand la guerre sera gagnée, quand le nazisme sera extirpé de toutes les Nations, nous serons solides, mieux armés pour faire une France libre, forte et heureuse. Nous sommes les bâtisseurs d’un monde ou régnera la joie pour tous dans le travail fécond ».
- 1er lieu d’inhumation : Casson
- 2ème lieu d’inhumation : Dammarie

PILLET Pierre-Maurice, 39 ans

NOM – Prénom : PILLET Pierre-Maurice
DATE DE NAISSANCE : 13 novembre 1902
LIEU DE NAISSANCE : Châtel -Gérard (Yonne)
PROFESSION : Bâtiment-Charpentier
DATE D’ARRESTATION : 18 octobre 1940
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Secrétaire du syndicat CGT du Bâtiment et du Bois de Paris._ Candidat communiste aux élections législatives dans l’Yonne en 1936._ Mobilisé en 1939 – Retour en août 1940._ Reconstitution du Syndicat clandestin du Bâtiment._ Au camp de Choisel, il avait promis à son ami VERCRUYSSE, au moment de son départ pour être fusillé le 22 octobre 1941, de veiller sur son fils._ Titulaire de la Légion d’Honneur à titre posthume.
- 1er lieu d’inhumation : Casson
- 2ème lieu d’inhumation :Cimetière du Père Lachaise

GOSSET Raoul, 42 ans

NOM – Prénom : GOSSET Raoul
DATE DE NAISSANCE : 8 octobre 1897
LIEU DE NAISSANCE : Charleville
PROFESSION : Electricien (Aubervilliers)
DATE D’ARRESTATION :
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Sa femme arrêtée comme résistance, trouvera la mort à la Centrale de Rennes. Son fils déporté succombera peu après son retour de déportation.
- 1er lieu d’inhumation : Notre-Dame Des Landes

THORETTON Georges, 27 ans

NOM – Prénom : THORETTON Georges
DATE DE NAISSANCE : 11 février 1914
LIEU DE NAISSANCE : Paris
PROFESSION : Ouvrier Métallurgiste à Gennevilliers (SNCASO)
DATE D’ARRESTATION : 20 janvier 1941
PRISONS & CAMPS : Clairvaux – Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Blessé de guerre en 1940.
- 1er lieu d’inhumation : Casson
- 2ème d’inhumation : Gennevilliers : Nouveau cimetière

VIGOR Georges, 42 ans

NOM – Prénom : VIGOR Georges
DATE DE NAISSANCE : 10 septembre 1899
LIEU DE NAISSANCE : Cherbourg
PROFESSION : Tourneur
DATE D’ARRESTATION :
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Du camp, il avait, sur les conseils du Directeur MOREAU, rédigé une demande de libération._ Il affirmait qu’il n’était pas communiste._ Militant syndicaliste à la CGT, il n’avait appartenu à aucun parti politique._ Une enquête fut ouverte dans son quartier._ Après la réception des renseignements au camp. TOUYA l’avait convoqué : « VIGOR, vous avez menti, vous serez sévèrement puni ». Le lendemain, l’officier l’envoya à la Baraque 19, celle des otages.
-  Lieu d’inhumation : Notre-Dame Des Landes

AGNES Adrien, 42 ans

NOM – Prénom : AGNES Adrien
DATE DE NAISSANCE : 16 Février 1899
LIEU DE NAISSANCE : Privas (Ardèche)
PROFESSION : Employé de Mairie – Agent technique à Stains (93)
DATE D’ARRESTATION : Mobilisé en 1939. Retour en 1940 dans sa famille et arrestation en octobre 1940 (engagé dans les activités de résistance).
PRISONS & CAMPS : Aincourt – Châteaubriant (baraque 19 des otages lors des fusillades du 22 octobre).
La lettre à sa femme donne tous les détails des événements avant la fusillade.
DATE DU DECES : 15 décembre 1941 à la Blisière.
- 1er lieu d’inhumation : Fay de Bretagne
- 2ème lieu d’inhumation : Aubervilliers ( ?)

BABIN Louis, 52 ans

NOM – Prénom : BABIN Louis
DATE DE NAISSANCE : 8 août 1889
LIEU DE NAISSANCE : ARPAJON
PROFESSION : Radiologue à Arpajon
DATE D’ARRESTATION : 28 février 1941
PRISONS & CAMPS : Aincourt – Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Elu Conseiller municipal en 1935. _ Réélu en 1938 ._Déchu en 1939._ Radiologue à Arpajon-Médecin des « pauvres et des déshérités »._ Des amitiés fortes se sont constituées avec les 3 autres médecins internés (tous seront fusillés). Constitue avec eux une étude sur la médecine sociale. Il jouera un rôle important pour soigner ses compagnons internés dans le camp de Choisel.
Décorations : Légion d’Honneur – Croix de guerre avec 6 citations.
- 1er lieu d’inhumation : Fay de Bretagne
- 2ème lieu d’inhumation :Cimetière du Croisic

BAROUX Paul, 31 ans

NOM – Prénom : BAROUX Paul
DATE DE NAISSANCE : 27 Juillet 1911
LIEU DE NAISSANCE : Blancy (Somme)
PROFESSION : Instituteur à Longueau
DATE D’ARRESTATION :
PRISONS & CAMPS : Châteaubriant
DATE DU DECES : Fusillé le 15 décembre 1941 à la Blisière

RESPONSABILITES : Secrétaire départemental de l’association des Amis de l’URSS.
- 1er lieu d’inhumation : Fay de Bretagne

JOST Léon 57 ans

NOM – Prénom : JOST Léon
DATE DE NAISSANCE : 14 novembre 1884
LIEU DE NAISSANCE : Nantes
PROFESSION : directeur du personnel chez Lefèvre- Utile
DATE D’ARRESTATION : 15 janvier 1941
PRISONS & CAMPS : 
DATE DE LIBERATION : 18 février 1941, repris le 3 mars condamné à 3 ans par le conseil de guerre de Nantes.
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : ancien combattant, il préside la Fédération des anciens combattants de Loire Inférieure et est vice-président national de l’Union nationale des mutilés et réformés. Il est membre d’un réseau d’évasion de prisonnier de guerre (réseau GEORGES- FRANCE 31)

GRASSINEAU Robert 34 ans

NOM – Prénom : GRASSINEAU Robert
DATE DE NAISSANCE : 22 août 1907
LIEU DE NAISSANCE : Lorient (Morbihan)
PROFESSION :
DATE D’ARRESTATION : 6 octobre1941
PRISONS & CAMPS : 
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : militant ou sympathisant communiste arrêté pour détention d’arme.

GLOU Jean-Pierre 19 ans

NOM – Prénom : GLOU Jean-Pierre
DATE DE NAISSANCE : 25 octobre 1922
LIEU DE NAISSANCE : Nantes
PROFESSION : Etudiant
DATE D’ARRESTATION : 12 mai 1941
PRISONS & CAMPS : Prison La Fayette
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : membre du réseau « VANDERNOTTE »

GIL Joseph 19 ans

NOM – Prénom : GIL José
DATE DE NAISSANCE : 10 mars 1922
LIEU DE NAISSANCE : San Cristobal de Vega (Espagne)
PROFESSION :
DATE D’ARRESTATION : 8 mai 1941
PRISONS & CAMPS : _ DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : militant communiste, il distribue des tracts à la sortie des chantiers navals.

FOURNY Alexandre 43 ans

NOM – Prénom : FOURNY Alexandre
DATE DE NAISSANCE : 17 mars 1898
LIEU DE NAISSANCE : Issé (Loire Inférieure)
PROFESSION : Avocat
DATE D’ARRESTATION : 15 janvier 1941
PRISONS & CAMPS : 
DATE DE LIBERATION : 11 février, repris le 12 février 1941, condamné à 3 ans de détention par le conseil de guerre allemand du 15 juillet 1941.
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : ancien combattant, chevalier de la Légion d’Honneur, croix de guerre, il préside l’Association des anciens combattants- prisonniers de guerre, conseiller général SFIO, ancien adjoint au maire de Nantes, il organise dés 1940 le réseau GEORGES-FRANCE 31

DABAT Michel 20 ans

NOM – Prénom : DABAT Michel
DATE DE NAISSANCE : 9 octobre 1921
LIEU DE NAISSANCE : Paris XIVème
PROFESSION : Dessinateur aux Ponts et Chaussées
DATE D’ARRESTATION : 28 mars 1941
PRISONS & CAMPS : Prison militaire des Rochettes, condamné à 4 mois d’emprisonnement par le conseil de guerre allemand du 8 août 1941
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : membre du groupe « HEVIN Marcel »

CREUSE Frédéric 20 ans

NOM – Prénom : CREUSE Frédéric
DATE DE NAISSANCE : 16 décembre 1920
LIEU DE NAISSANCE : Nantes
PROFESSION : Employé au service vicinal
DATE D’ARRESTATION : 27 mars 1941
PRISONS & CAMPS : Prison militaire des Rochettes, malgré l’acquittement prononcé par le conseil de guerre du 8 août 1941
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : membre du groupe « HEVIN Marcel »

CARREL René 20 ans

NOM – Prénom : CARREL René
DATE DE NAISSANCE : 12 mai 1916
LIEU DE NAISSANCE : Nantes
PROFESSION : Cheminot en gare de Nantes- Orléans
DATE D’ARRESTATION : 12 mars 1941
PRISONS & CAMPS :
DATE DE LIBERATION :
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : s’engage dés l’âge de 20 ans dans les Brigades internationales en Espagne. Militant communiste, reprend ses activités au sein du PCF clandestin sous l’occupation.

BLOUIN Auguste 57 ans

NOM – Prénom : BLOUIN Auguste
DATE DE NAISSANCE : 31 décembre 1884
LIEU DE NAISSANCE : SAINT- CRESPIN (Maine et Loire)
PROFESSION :
DATE D’ARRESTATION : janvier 1941
PRISONS & CAMPS : 
DATE DE LIBERATION : 11 février puis repris le 13, condamné à 3 ans de détention par le conseil de guerre allemand le 15 juillet.
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle..

RESPONSABILITES : ancien combattant, membre de l’Association « Poilus d’Orient » et du réseau GEORGES- FRANCE 31.

BLOT Joseph 50 ans

NOM – Prénom : BLOT Joseph
DATE DE NAISSANCE : 3 août 1891
LIEU DE NAISSANCE : ORVAULT (Loire Inférieure)
PROFESSION : Entrepreneur de couvertures
DATE D’ARRESTATION : 15 janvier 1941
PRISONS & CAMPS : 
DATE DE LIBERATION : 18 février, repris le 3 mai 1941.Placé au secret le 22 avril, passe en conseil de guerre le 15 juillet.
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes, au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : Ancien combattant, vice-président des « Marins combattants », conseiller prud’homal, membre du réseau GEORGES- FRANCE 31.

BIRIEN Paul 50 ans

NOM – Prénom : BIRIEN Paul
DATE DE NAISSANCE : 6 septembre 1891
LIEU DE NAISSANCE : Redon (Ile et Vilaine)
PROFESSION : Représentant de commerce
DATE D’ARRESTATION : 15 janvier 1941
DATE DE LIBERATION : 11 février 1941, repris le lendemain, passe en conseil de guerre le 15 juillet 1941.
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : ancien combattant, membre de l’Association « Les camarades de tranchée », membre du réseau GEORGES- FRANCE 31.

ALLANO Maurice 21 ans

NOM – Prénom : ALLANO Maurice
DATE DE NAISSANCE : 20 septembre 1920
LIEU DE NAISSANCE : Nantes
PROFESSION : Chaudronnier
DATE D’ARRESTATION : 22 septembre 1941
PRISONS & CAMPS : Nantes
DATE DU DECES : Fusillé le 22 Octobre 1941 à Nantes au champ de tir de Bêle.

RESPONSABILITES : Il avait été condamné à 5 ans de prison pour un coup de couteau porté à un soldat allemand.

VERCRUYSSE Jules, 48 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : VERCRUYSSE Jules
DATE DE NAISSANCE : 1er mai 1893
LIEU DE NAISSANCE : Roncq
PROFESSION : Ouvrier du Textile
DATE D’ARRESTATION : 5 octobre 1940
PRISONS et CAMPS : AincourtFontevraultClairvauxChâteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 15 h 50 avec 8 de ses camarades : Jules AUFFRET, Maurice GARDETTE, Jean GRANDEL, Désiré GRANET, Pierre GUÉGUIN, Charles MICHELS, Jean POULMARC’H, Jean Pierre TIMBAUD) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS :
Secrétaire de la Fédération CGT du Textile.
Ancien combattant de la guerre 14-18
Croix de guerre – médaille militaire (« Gueule cassée »)
Jules VERCRUYSSE en porte la cicatrice sur le côté droit de son visage. Fils de tisserand du Nord, lui-même ouvrier du textile à Roubaix, Jules VERCRUYSSE vient à Bagnolet au début des années 1930 ou il est employé aux bains-douches de la commune. Militant communiste, il est également secrétaire de la section locale de l’Association républicaine des anciens combattants, et assume également d’importantes responsabilités syndicales. Jules VERCRUYSSE est arrêté le 5 octobre 1940. Il est fusillé le 22 octobre 1941 dans la sablière de Châteaubriant (Carrière des Fusillés).

1er lieu d’inhumation : Noyal-sur-Brutz

Plaque du cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ
Plaque avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 04 septembre 2021 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Paris (cimetière du Père Lachaise)

BIOGRAPHIE :

Les conditions ouvrières dans l’industrie textile conduisent très tôt Jules VERCRUYSSE à militer à la CGT, dont il devient dès 1929 le Secrétaire général du Syndicat unitaire du Textile de la Seine. Après avoir combattu durant
la Première Guerre mondiale, il rejoint le Parti communiste dès le début des années 1920.
C’est cet engagement politique actif qui lui vaut d’être arrêté le 5 octobre 1940. Interné dans plusieurs camps, il arrive dans celui de Choisel à Châteaubriant le 15 mai 1941. « Vive le Parti communiste » furent ses derniers mots, laissés sur le mur de sa baraque.

DOCUMENTS :

Sa dernière lettre

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

TIMBAUD Jean-Pierre, 31 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : TIMBAUD Jean-Pierre
DATE DE NAISSANCE : 20 septembre 1904
LIEU DE NAISSANCE : Payzac
PROFESSION : Mouleur en bronze
DATE D’ARRESTATION : 18 octobre 1940
PRISONS & CAMPS : AincourtFontevraultClairvauxChâteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 15 h 50 avec 8 de ses camarades : Jules AUFFRET, Maurice GARDETTE, Jean GRANDEL, Désiré GRANET, Pierre GUÉGUIN, Charles MICHELS, Jean POULMARC’H, Jules VERCRUYSSE) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

1er lieu d’inhumation : Saint-Aubin-des-Châteaux

Plaque du cimetière du Saint-Aubin-Des-Châteaux (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jean-Pierre TIMBAUD, Maximilien  BASTARD et An HUYNH KHUONG
Plaque avec les portraits de Jean-Pierre TIMBAUD, Maximilien BASTARD et An HUYNH KHUONG, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Saint-Aubin-Des-Châteaux (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 19 octobre 2019 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Paris (cimetière du Père-Lachaise)

RESPONSABILITÉS : Secrétaire de la Fédération des Métaux CGTU (1931-1934) puis CGT (1936-1939) de la Région parisienne.

RESPONSABILITÉS et BIOGRAPHIE :

Né en 1904 à Payzac en Dordogne, fils d’un père représentant en papier pour viande de boucherie et d’une mère ouvrière à domicile, Jean-Pierre fut élevé dans son village natal par sa grand-mère paternelle jusqu’à l’âge de 8 ans. Il grandit ensuite à Paris dans le XIe jusqu’à la première guerre mondiale. Son père étant mobilisé dans l’infanterie, sa mère revient avec ses 4 enfants à Payzac. En l’absence des hommes il participe aux travaux de la ferme et ne sera presque jamais scolarisé. Deux ans plus tard, il rejoint son père, affecté spécial pour la fabrication de matériel de guerre, à Decazeville. Il commence son apprentissage de fondeur. Après la guerre, toute la famille revient à Paris et Jean-Pierre poursuit sa formation professionnelle dans plusieurs fonderies à Paris dans le XIe arrondissement et dans des petites fonderies du Marais. En 1922, il adhère aux jeunesses communistes. En novembre 1923, il est appelé pour son service militaire au 25e régiment d’infanterie à Nancy. Durant cette période, il participe à la campagne contre la guerre du Maroc.
De retour à la vie civile, il reprend son métier dans le Marais et devient très vite un militant syndical. Il embauche chez Antoine RUDIER, un fondeur d’art à Paris dans le XVe arrondissement qui avait pour clients MAILLOL, RENOIR, RODIN ou BOURDELLE. Connu des autres fondeurs pour son activité syndicale, il est élu délégué de sa section syndicale. Il était également secrétaire-adjoint de la cellule rattachée au 6e rayon du Parti communiste.
Il se marie en 1927 avec Pauline, une mécanicienne en chaussures. En 1928, il est chargé de renforcer l’action des militants syndiqués de Citroën. En 1930, il est membre de la Commission exécutive de l’Union syndicale CGTU des travailleurs de la Métallurgie de la Région parisienne. En 1931, il est l’un des secrétaires du syndicat unitaire des métallurgistes parisiens. Ayant suivi la même année une école centrale du PC, il est présenté aux élections législatives de 1932 à Paris dans le XVe arrondissement. Il obtient 21,2% des voix au premier tour et 34,2% au second par rapport aux inscrits.
En mars 1933, il fit preuve de ses talents d’organisateur et d’orateur en dirigeant une grève aux usines Citroën qui allait durer 35 jours. Profitant du mécontentement d’un atelier devant les diminutions de salaire de 18 à 20% annoncées par la direction, il impulsa la grève qui s’étendit bientôt d’atelier en atelier, de chaîne de montage en chaîne de montage, incitant les ouvriers à désigner leurs délégués et à former un comité de grève pour faire face au lock-out. L’enjeu était de taille puisqu’il s’agissait d’entraîner les 18 000 salariés des différentes usines dans la lutte. Le comité de grève composé de 180 membres dirigea l’action jusqu’à ce que la direction consente à ne diminuer les salaires que de 9 à 10% et à lever les sanctions pour faits de grève. Ce fut un succès incontestable pour la dynamique syndicale (de 100 on était passé à 1400 syndiqués). En 1934, Jean-Pierre TIMBAUD se retrouva cantonnier à Gennevilliers (Seine), ville dont Jean GRANDEL était le maire. Il anima le comité de chômeurs de Gennevilliers et fut le directeur de la colonie de vacances de cette ville à Granville (Manche). Il devint responsable intersyndical de la zone comprenant Asnières, Gennevilliers, Levallois-Perret, Clichy et Colombes.

Une délégation de métallurgistes au ministère du Travail (1936). De gauche à droite : Jean Borne, Henri Gautier, (?), Robert Doury, Jean-Pierre Timbaud (la pipe à la bouche), René Poirot, Eugène Henaff (bâtiment), Ambroise Croizat.
Une délégation de métallurgistes au ministère du Travail (1936). De gauche à droite : Jean Borne, Henri Gautier, (?), Robert Doury, Jean-Pierre Timbaud (la pipe à la bouche), René Poirot, Eugène Henaff (bâtiment), Ambroise Croizat © DR | coll. IHS CGT Métaux.

En mars 1936, il est réélu membre de la commission exécutive fédérale de la Fédération réunifiée des Métaux. Aux côtés d’Alfred COSTES, il met tout en œuvre pour que son syndicat joue son rôle au moment des occupations d’usines de mai-juin 1936 et des bouleversements du Front Populaire. En 1937, il fait partie d’une délégation de métallurgistes parisiens qui se rend en Espagne républicaine pour porter des fonds recueillis dans les usines. En mai de cette année-là, il devient l’un des secrétaires de la Maison des métallurgistes, rue d’Angoulême à Paris dans le XIe arrondissement. En 1938, lors du congrès fédéral, il est réélu et devient également membre du bureau du conseil d’administration de la Mutuelle du métallurgiste qui vient d’être créée. Mobilisé dès le début de la Seconde Guerre mondiale au camp de Mourmelon, chauffeur d’un colonel, puis replié dans la Haute-Vienne, il rentre illégalement à Paris où il rejoint Eugène HÉNAFF. Chargé de la constitution des comités syndicaux clandestins et de la diffusion de la Vie ouvrière , il est arrêté le 18 octobre 1940 lors de la grande opération policière organisée par la police de Pétain. Interné d’abord à Aincourt (Seine et Oise) il est transféré en décembre à la centrale de Fontevrault, en janvier 1941 à celle de Clairvaux (Aube) et le 14 mai suivant à Châteaubriant.
Au camp de Châteaubriant, il est membre de la direction politique des internés, en liaison avec la direction du camp.
Il sera fusillé avec 26 autres détenus le 22 octobre 1941.
Jovial, exigeant et doué, d’un réel talent d’orateur, il incarna longtemps le métallurgiste parisien qui consacra sa vie à servir un idéal révolutionnaire. Ses derniers mots « Vive le Parti communiste allemand ! » qu’il aurait crié avant de tomber en firent une grande figure de la Résistance communiste.
Paris honora sa mémoire en donnant son nom à la rue d’Angoulême. De nombreuses villes de France mais aussi Berlin-Est (jusqu’à la chute du mur) tinrent à dénommer une de leur voie : rue Jean-Pierre TIMBAUD. En 2007, à Saint-Aubin-des-Châteaux fut inaugurée une école en présence de sa fille Jacqueline.

DOCUMENTS

Sa dernière lettre

© MRN /collection historique, 1985

Enveloppe contenant la dernière lettre manuscrite de Jean-Pierre Timbaud Dernière lettre manuscrite de Jean-Pierre Timbaud - Recto Dernière lettre manuscrite de Jean-Pierre Timbaud - Verso

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • KRIVOPISSCO, Guy, La Dernière Lettre ; paroles de Résistants fusillés en France (1941-1944). Italie : Magnard (série Collège et lycée), 2011. 112 p.
  • KRIVOPISSCO, Guy, La vie à en mourir. Lettres de fusillés (1941-1944). Réédition. Paris : Éditions du Seuil, 2006. 336 p.. (observations : Reprise en coédition d’un ouvrage publié par Tallandier en 2003).
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • MONJAUVIS, Lucien, Jean-Pierre Timbaud. Paris : Éditions sociales, 1971. 158 p.
  • OUTTERYCK, Pierre, Jean-Pierre-Timbaud, métallo et Résistant. Lille : Geai Bleu Éditions, 2014. 192 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres de fusillés (Préface de Jacques Duclos). Paris : Éditions sociales, 1958. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

Voir l’article

TÉNINE Maurice, 34 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : TÉNINE Maurice
DATE DE NAISSANCE : 14 février 1907
LIEU DE NAISSANCE : Alexandrie (Égypte)
PROFESSION : Médecin à Antony (Seine)
DATE D’ARRESTATION : 17 février 1941
PRISONS et CAMPS : ClairvauxFontevraultChâteaubriant (le 15 mai 1941)

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 16 h 00 avec 8 de ses camarades : Henry BARTHÉLÉMY, Maximilien BASTARD, Marc BOURHIS, Raymond LAFORGE, Julien LE PANSE, Guy MÔQUET, Henry POURCHASSE, Victor RENELLE) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

1er lieu d’inhumation : Noyal-sur-Brutz

Plaque du cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ
Plaque avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 04 septembre 2021 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Antony

BIOGRAPHIE :

Maurice TÉNINE naît le 10 Août 1907 à Alexandrie (Égypte)).
Sa famille, des émigrés juifs de Russie acquis aux idées bolcheviques, s’installe deux ans plus tard en France, faute d’avoir obtenu un visa pour les États-Unis.
Les TÉNINE obtiennent la nationalité française en 1926. Le père travaille comme chauffeur de taxi à la compagnie G7. Maurice fait de brillantes études secondaires au lycée Lakanal de Toulouse puis au lycée Voltaire de Paris ; il est présenté en 1923 au concours général en mathématiques, français et histoire.
Bachelier l’année suivante, il entreprend des études de médecine et obtient son doctorat en 1935. Il s’installe comme médecin à Fresnes, puis à Antony.
Pendant ses études, Maurice gagne sa vie comme traducteur de l’allemand et du russe pour les Éditions Payot et les Éditions sociales internationales.
On lui doit ainsi la première traduction de la Crise sexuelle, de Wilhelm REICH, en 1934.
C’est ainsi qu’il rencontre et épouse une jeune traductrice originaire de Bessarabie, Annette (Etléa) GALABURDA.
Le couple a eu une fille en 1934, Nadia et un fils, Roland qui est mort de maladie à cinq ans, quand son père était interné à Châteaubriant. Il a été inhumé à Antony et par la suite ses parents.
Son engagement politique est précoce : à l’âge de seize ans, il est arrêté lors d’une manifestation en faveur de SACCO et VANZETTI, deux anarchistes italo-américains condamnés à mort au terme d’un procès inique. Il milite activement à l’Union fédérale des étudiants et au PCF, dont il est conseiller municipal pour Fresnes.
Il participe également en 1933 à l’accueil des réfugiés allemands. Mobilisé de septembre 1939 à juillet 1940 comme infirmier, il est déchu de son mandat d’élu le 9 février 1940. Après la défaite, il retourne à la vie civile et à son cabinet. Il crée en janvier 1941, avec son confrère Jean-Claude BAUER, le journal clandestin Le Médecin français. Arrêté le 17 février 1941, il est interné administratif à Clairvaux puis, en mai suivant, à Châteaubriant. Médecin-major, il endosse sa vareuse d’officier de Santé français lorsqu’il est désigné parmi les 27 otages de Châteaubriant. Il est fusillé avec vingt-six autres otages à la carrière de La Sablière, le 22 octobre 1941.
Le 29 août 1945, il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, avec attribution de la croix de guerre avec palmes, en tant que pionner de la Résistance médicale._ Sa femme, également membre du PCF, est arrêtée près de Nice en octobre 1943 et internée à Drancy. Déportée, elle meurt à Auschwitz.

DOCUMENTS :

Sa dernière lettre

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • KRIVOPISSCO, Guy, La vie à en mourir. Lettres de fusillés (1941-1944). Réédition. Paris : Éditions du Seuil, 2006. 336 p.. (observations : Reprise en coédition d’un ouvrage publié par Tallandier en 2003).
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

TELLIER Raymond, 44 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – PRÉNOM : TELLIER Raymond
DATE DE NAISSANCE : 15 novembre 1897
LIEU DE NAISSANCE : Amilly
PROFESSION : Imprimeur
DATE D’ARRESTATION : 8 février 1941
PRISONS et CAMPS : Châteaubriant (arrivée le 13 Juin 1941)

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 16 h 10 avec 8 de ses camarades : Titus BARTOLI, Émile DAVID, Charles DELAVAQUERIE, An HUYNH KHUONG, Eugène KÉRIVEL, Claude LALET, Edmond LEFÈBVRE, Antoine PESQUÉ) dans une carrière à Châteaubriant.
/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x480f4adb9b5c5bbb:0xe3dce07a18e65151!8m2!3d47.723522!4d-1.348867″>Carrière de Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS :
Imprimeur à Amilly, près de Montargis.
Arrêté pour impression et diffusion de l’appel à la Résistance du 10 Juillet 1940 (Maurice THOREZ – Jacques DUCLOS)

1er lieu d’inhumation : Erbray

Plaque du cimetière du Erbray (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Pierre GUÉGUIN, Victor RENELLE et Raymond TELLIER
Plaque avec les portraits de Pierre GUÉGUIN, Victor RENELLE et Raymond TELLIER, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Erbray (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 08 octobre 2022 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Amilly

BIOGRAPHIE :
Engagé volontaire en 1916, Raymond TELLIER s’installe à Amilly comme ouvrier imprimeur à la fin de la Première Guerre mondiale. Militant communiste, il devient conseiller municipal en 1929, réélu en 1935.
Au début de l’Occupation, il ne cesse pas ses activités politiques. Connu des services de police, il est arrêté le 8 février 1941 à Montargis après la découverte de papillons communistes sur les murs de la ville. Interné administratif, il arrive au camp de Choisel à Châteaubriant le 13 juin 1941.

DERNIÈRE LETTRE :
Aucune lettre n’est connue à ce jour.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

RENNELLE Victor, 53 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : RENELLE Victor
DATE DE NAISSANCE : 12 décembre 1888
LIEU DE NAISSANCE : Paris XVIIe
PROFESSION : Ingénieur-chimiste, chef de laboratoire
DATE D’ARRESTATION : 5 octobre 1940
PRISONS & CAMPS : Paris (prison de La Santé)ClairvauxChâteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 16 h 00 avec 8 de ses camarades : Henry BARTHÉLÉMY, Maximilien BASTARD, Marc BOURHIS, Raymond LAFORGE, Julien LE PANSE, Guy MÔQUET, Henry POURCHASSE,
Maurice TÉNINE) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS :

Création du syndicat des techniciens et cadres des industries chimiques. Rédacteur de la revue des industries chimiques.

Son nom est attribué à une rue de Stains.
Ingénieur chimiste, marié, père d’une petite fille, Victor RENELLE entre en 1931 à la société Duco. Il est arrêté par la police française le 5 octobre 1940, 97 boulevard Magenta à Paris.
Condamné à six mois de prison pour reconstitution de syndicat dissous, il est conduit à Clairvaux (Aube), puis transféré au camp de Châteaubriant (Loire-Inférieure).
Un ordre de libération arrive cependant, comprenant une condition, liée aux besoins militaires des Allemands : si l’ingénieur accepte de mettre son savoir au service de l’ennemi, il bénéficiera d’un lieu de résidence assigné.
Victor RENELLE répond qu’une libération acquise dans de telles conditions ferait de lui un traitre à son pays et qu’il la refuse.
Il est fusillé le 22 octobre 1941 dans la carrière de sable à Châteaubriant.

1er lieu d’inhumation : Herblay

Second lieu d’inhumation : Paris (cimetière du Père Lachaise)

Plaque du cimetière du Erbray (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Pierre GUÉGUIN, Victor RENELLE et Raymond TELLIER
Plaque avec les portraits de Pierre GUÉGUIN, Victor RENELLE et Raymond TELLIER, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Erbray (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 08 octobre 2022 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

BIOGRAPHIE :

Né dans un milieu conservateur et catholique, Victor RENELLE découvre le communisme lors de ses études de physique et de chimie. Devenu ingénieur, il fonde le syndicat CGT des ingénieurs des industries chimiques.
Il poursuit son activité militante au début de l’Occupation, jusqu’à son arrestation par la police française le 5 octobre 1940 lors d’une réunion clandestine tenue chez lui, à Paris. Il est condamné à six mois de prison, avant d’être interné administrativement au camp de Choisel à Châteaubriant.
En 1960, il lui est attribué la carte de Déporté-Interné-Résistant.

DOCUMENTS :

Sa dernière lettre

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

POURCHASSE Henri, 34 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : POURCHASSE Henri
DATE DE NAISSANCE : 16 octobre 1907
LIEU DE NAISSANCE : Paris 13e
PROFESSION : Métallurgiste
DATES D’ARRESTATIONS : 1ère arrestation : fin août 1939
3 mois de prison – Mobilisé jusqu’en Juillet 1940 – Nouvelle arrestation 20 janvier 1941
PRISONS & CAMPS : Paris (prison de La Santé)Châteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 16 h 00 avec 8 de ses camarades : Henry BARTHÉLÉMY, Maximilien BASTARD, Marc BOURHIS, Raymond LAFORGE, Julien LE PANSE, Guy MÔQUET, Victor RENELLE, Maurice TÉNINE) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS & BIOGRAPHIE :

Né le 7 octobre 1907 à Paris 13e, fils d’un menuisier et d’une couturière, Henri POURCHASSE vint s’installer en 1938 aux HBM rue Marat à Ivry-sur-Seine.
Métallurgiste, il cumulait les fonctions de secrétaire adjoint du syndicat de la section technique des machines à la Ville de Paris, de secrétaire de la cellule communiste de l’usine des Eaux où il travaillait et de membre du bureau de la section du Parti Communiste d’Ivry-sur-Seine.
Il fut arrêté à la fin août 1939, condamné à trois mois de prison puis mobilisé jusqu’en juillet 1940.
Le 20 janvier 1941, il fut à nouveau arrêté pour reconstitution illégale d’un syndicat CGT à son lieu de travail, la Compagnie des Eaux.
Incarcéré à la Santé puis interné au camp de Châteaubriant, il fut fusillé avec vingt-sept autres otages le 22 octobre 1941 dans la carrière de Châteaubriant.
Son épouse, Louise POURCHASSE née SOMMIER le 19 décembre 1908 à Ivry-sur-Seine, siégea au comité local de Libération mis en place le 19 août 1944, représentant l’Union des Femmes Françaises.
Le 27 juillet 1945, la municipalité d’Ivry-sur-Seine donna le nom d’Henri POURCHASSE au quai du Port-à-l’Anglais.

1er lieu d’inhumation : Villepot

Plaque du cimetière du Villepot (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jean POULMARC’H, Henry POURCHASSE et Edmond LEFÈBVRE
Plaque avec les portraits de Jean POULMARC’H, Henri POURCHASSE et Edmond LEFÈBVRE, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Villepot (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 29 octobre 2022 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Carré des fusillés cimetière d’Ivry-sur-Seine

DOCUMENTS :

Sa dernière lettre

© MRN 

Tapuscrit. Dernière lettre d'Henri Pourchasse.

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

POULMARC’H Jean, 30 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : POULMARC’H Jean
DATE DE NAISSANCE : 9 décembre 1910
LIEU DE NAISSANCE : Paris (XIV)
PROFESSION : Employé
DATE D’ARRESTATION : 5 Octobre 1940
PRISONS et CAMPS : AincourtFontevraultClairvauxChâteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 15 h 50 avec 8 de ses camarades : Jules AUFFRET, Maurice GARDETTE, Jean GRANDEL, Désiré GRANET, Pierre GUÉGUIN, Charles MICHELS, Jean Pierre TIMBAUD, Jules VERCRUYSSE) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS & BIOGRAPHIE :

Jean POULMARC’H naît à Paris en 1910, dans une famille de cheminots d’origine bretonne. Entré dans les chemins de fer après l’obtention de son brevet, il adhère très jeune à la CGTU et à la Jeunesse communiste, devenant membre de son comité central en 1936. A partir de 1938, il est secrétaire général du syndicat CGT des produits chimiques de la région parisienne. Il appartient également, de 1936 à 1940, au Conseil national économique.
La déclaration de guerre, en septembre 1939, le trouve à Constantine, où il est mobilisé. Libéré de ses obligations militaires un an plus tard, il rentre clandestinement en métropole, à Ivry-sur-Seine, où il participe à la constitution des Comités populaires et à l’organisation des syndicats clandestins.
Arrêté le 5 octobre 1940, il est interné successivement à Aincourt, à Fontevrault, à Clairvaux puis au camp de Choisel à Châteaubriant. Il est fusillé à la carrière de La Sablière le 22 octobre 1941 avec vingt-six autres otages.

1er lieu d’inhumation : Villepot

Plaque du cimetière du Villepot (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jean POULMARC’H, Henry POURCHASSE et Edmond LEFÈBVRE
Plaque avec les portraits de Jean POULMARC’H, Henri POURCHASSE et Edmond LEFÈBVRE, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Villepot (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 29 octobre 2022 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Ivry-sur-Seine (Carré des fusillés)

DOCUMENTS

Sa dernière lettre

© MRN collection historique, 1985

Dernière lettre de Jean Poulmarc'h (manuscrit recto) Dernière lettre de Jean Poulmarc'h (manuscrit verso)

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale

PESQUÉ Antoine, 55 ans

Portrait d'après sa stèle dans la Carrière des Fusillés
© Amicale CVRA – Création Hélène Charon architecture

NOM – Prénom : PESQUÉ Antoine
DATE DE NAISSANCE : 31 janvier 1886
LIEU DE NAISSANCE : Rouen
PROFESSION : Médecin à Aubervilliers
DATE D’ARRESTATION : Octobre 1940
PRISONS & CAMPS : Paris (prison de la Santé)ClairvauxChâteaubriant

DATE DU DÉCÈS : Fusillé le 22 octobre 1941 (à 16 h 10 avec 8 de ses camarades : Titus BARTOLI, Émile DAVID, Charles DELAVAQUERIE, An HUYNH KHUONG, Eugène KÉRIVEL, Claude LALET, Edmond LEFÈBVRE, Raymond TELLIER) dans une carrière à Châteaubriant.

Chemin menant à l'endroit des exécutions dans la carrière des Fusillés
Carrière des Fusillés à Châteaubriant.
Visite possible à pied au départ du musée de la Résistance (© Photo Patrice Morel).
Informations pratiques.

RESPONSABILITÉS :
Son nom a été attribué à l’ancienne rue de Pantin le 31 août 1945 ainsi qu’à un square.
Très connu pour son dévouement, communiste, le docteur Antoine PESQUÉ, appelé « le médecin des malheureux », consulte et soigne dans son cabinet rue Ferragus à Pantin. Il s’attache à organiser la résistance du personnel sanitaire.
Au moment de l’exode de juin 1940, le docteur PESQUÉ reste à Aubervilliers pour ne pas laisser ses malades sans soins.
Il est arrêté en octobre 1940 ainsi que sa femme Georgette qui sera emprisonnée à La Roquette à Paris. Le docteur PESQUÉ, condamné à un an de prison, une fois son temps d’internement écoulé, n’est pas libéré mais transféré au camp de Choisel à Châteaubriant (Loire-Inférieure).
Là, il participe à la vie du camp comme docteur, se partageant entre l’infirmerie et les baraquements, intervenant aussi comme professeur. Dans une lettre adressée à sa femme, il écrit : « De service pendant quinze jours à l’infirmerie, ensuite quinze jours dans le camp aux baraquements…
Pour les cours, cours d’Allemand, premier degré, cours d’hygiène publique, cours d’économie politique, que te dirais-je que tu ne devines ? »

1er lieu d’inhumation : Noyal-sur-Brutz

Plaque du cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ
Plaque avec les portraits de Jules VERCRUYSSE, Maurice TÉNINE et Antoine PESQUÉ, enterrés ensemble, apposée au cimetière du Noyal-sur-Brutz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le samedi 04 septembre 2021 (© Comité local des héros de Châteaubriant.)

Second lieu d’inhumation : Aubervilliers

DOCUMENTS :

Sa dernière lettre

Retranscription par l’Amicale.

RESSOURCES :

Liens

Bibliographie

  • BARON, Jean-Claude, 60 ans de lutte pour la mémoire contre l’oubli – 1945-2005. Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2005. 40 p.
  • BARON, Jean-Claude, Les années de plomb – Les années courage – 1940-1944 – Châteaubriant. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé – Musée de la Sablière, 2003. 16 p.
  • BASSE Pierre-Louis, Les derniers jours des 27 de Châteaubriant. Saint-Denis : Éditions de l’Humanité, 2021. 88 p.
  • GERNOUX, Alfred, Châteaubriant et ses martyrs. Édition reprint de l’édition originale reproduite avec l’aimable autorisation des ayants droits d’Alfred Gernoux. Nantes : Ouest Éditions, 1991. 312 p.
  • GRENIER, Fernand, Ceux de Châteaubriant. Réédition. Paris : Éditions sociales, 1979. 238 p.
  • GUYVARC’H, Didier, LE GAC, Loïc, En vie en joue enjeux Les 50 otages Châteaubriant, Nantes, Le Mont-Valérien. Nantes : CHT de Nantes, 2021. 172 p.
  • LEDIGGARCHER, Camille, RICHARDEAU, Gaëlle et Dominique, COMELLI, Immortels ! Les 50 otages ; Nantes et Châteaubriant. Nantes : Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure, 2019. 52 p.. (observations : Bande dessinée sur les 50 Otages. Nantes, Châteaubriant et Mont-Valérien suivi d’un dossier pédagogique –Pour commande).
  • MACÉ, François, La Forge et Choisel – Les camps de Châteaubriant – 1946. Nantes : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2004. 96 p.
  • MACÉ, François, Les 50 otages, Nantes, Châteaubriant. Éditions Mémorial de Caen – Collection « Histoire » n°19, 2003. 16 p.
  • PENNETIER, Claude, BESSE, Jean-Pierre, POUTY, Thomas, LENEVEU, Delphine, Les fusillés – 1940-1945. Ivry-sur-Seine : Les éditions de l’Atelier, 2015. 1952 p.. (observations : Version internet gratuite reprenant le livre).
  • 1939-1945 Telles furent nos jeunes années Le pays castelbriantais sous l’Occupation. Seconde édition corrigée et enrichie. Châteaubriant : Les dossiers de La Mée, 2009. 302 p.. (observations : Version Pdf gratuite).
  • Châteaubriant. Paris : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, .
  • La Lettre. Montreuil : Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 2021. 52 p.. (observations : Les dernières lettres des fusillés à Châteaubriant).
  • Les fusillés de Châteaubriant – 22 octobre 1941. Paris : Ministère de la Défense – Secrétariat général pour l’administration – Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives – Collection « Mémoire et Citoyenneté » n°20, 2001. 12 p.. (observations : Version gratuite en Pdf).
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954. 80 p.
  • Lettres des fusillés de Châteaubriant. Seconde édition. Saint-Ouen : Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves-Rouillé, 1989. 124 p.

Si vous avez d’autres éléments, n’hésitez pas à nous écrire Icône pour aller sur la page contact de l'Amicale